DPE et parois vitrées : Comprendre l’impact des fenêtres et portes-fenêtres sur la performance énergétique d’un bâtiment

 

Illustration d’un double vitrage performant avec analyse thermique. L’image montre une coupe transversale d’une fenêtre avec des panneaux de verre, une isolation renforcée par un remplissage en gaz rare (argon ou krypton), et un cadre en PVC, bois ou aluminium avec rupture de pont thermique. Des flèches indiquent les transferts de chaleur, soulignant l’efficacité énergétique du vitrage. Optimisation pour le DPE à Évreux, dans l’Eure et en Normandie.

 

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un indicateur clé permettant d’évaluer la consommation énergétique d’un bâtiment et son impact environnemental. Parmi les nombreux éléments analysés, les parois vitrées, qu’il s’agisse de fenêtres, portes-fenêtres, vérandas chauffées ou parois en briques de verre, jouent un rôle fondamental dans l’efficacité thermique d’un logement.

 

L’inclinaison des parois vitrées influence directement leur performance thermique. On distingue les parois verticales, dont l’angle par rapport à l’horizontale est supérieur à 75 %, et les parois horizontales, dont l’angle est inférieur à 75 %. Cette distinction est essentielle, car une surface vitrée verticale subit moins de déperditions par convection qu’une surface horizontale exposée aux échanges thermiques directs avec l’extérieur.

 

Types de vitrage et impact sur la transmission thermique

 

La qualité du vitrage est déterminante dans le bilan énergétique d’un bâtiment. On distingue plusieurs types de vitrages en fonction de leur structure et de leurs caractéristiques thermiques :

• Simple vitrage : peu performant, il engendre des pertes thermiques importantes et contribue à un mauvais classement DPE.

• Survitrage : une solution d’amélioration consistant à ajouter une seconde vitre sur un simple vitrage, mais avec une efficacité limitée.

• Double vitrage avec remplissage d’air sec : améliore l’isolation thermique en créant une barrière contre les échanges de chaleur.

• Double vitrage avec remplissage d’argon ou de krypton : ces gaz rares réduisent encore davantage la transmission thermique.

• Triple vitrage : offre une performance thermique optimale, mais peut être inutile si l’isolation du reste du bâtiment est insuffisante.

 

Les fenêtres équipées d’une isolation renforcée et d’un remplissage en gaz rare permettent de limiter les pertes énergétiques et d’améliorer le classement énergétique du logement.

 

Coefficients thermiques UG, UW et UJN : Décryptage des performances des parois vitrées

 

La performance thermique d’une fenêtre ou d’une porte-fenêtre est évaluée à l’aide de plusieurs coefficients :

• UG : coefficient de transmission thermique du vitrage seul.

• UW : coefficient de transmission thermique de l’ensemble de la fenêtre ou porte-fenêtre, incluant la menuiserie.

• UJN : coefficient de transmission thermique prenant en compte la présence d’occultations solaires.

 

Si UW est connu, il est directement utilisé dans le calcul du DPE. En revanche, s’il est inconnu, sa détermination passe par plusieurs étapes :

1. Détermination de UG en fonction du type de vitrage.

2. Détermination de UW à partir de UG et du type de paroi vitrée.

3. Détermination de UJN en fonction des protections solaires présentes.

 

Si une protection solaire est installée, UB est égal à UJN. Sinon, UB est égal à UW, ce qui signifie que la fenêtre n’offre aucune protection thermique supplémentaire.

 

Influence des menuiseries sur la performance énergétique

 

Les matériaux des menuiseries jouent un rôle fondamental dans la performance énergétique des fenêtres et portes-fenêtres :

• Menuiseries métalliques sans rupture de pont thermique : très conductrices, elles laissent passer le froid et le chaud, entraînant des pertes thermiques significatives.

• Menuiseries métalliques avec rupture de pont thermique : réduisent les transferts thermiques et améliorent l’efficacité énergétique des parois vitrées.

• Menuiseries en PVC : présentent une bonne isolation thermique et sont couramment utilisées en rénovation.

• Menuiseries en bois ou bois-métal : offrent une isolation naturelle et performante, limitant les pertes thermiques.

 

Le type de menuiserie a également un impact : battante, coulissante, jalousie à accordéons ou encore persienne, chaque configuration influence les performances thermiques globales.

 

Traitement des vérandas chauffées et des parois vitrées spécifiques

 

Dans un DPE, les vérandas chauffées sont considérées comme des portes-fenêtres, ce qui signifie que leurs performances thermiques sont prises en compte dans le calcul global.

 

Les parois en briques de verre sont traitées comme des parois vitrées, avec des valeurs standardisées :

• Briques pleines : UW = 3,5 W/m².K

• Briques creuses : UW = 2,6 W/m².K

 

De même, les parois en polycarbonate sont intégrées dans l’analyse, avec un UW de 3 W/m².K, ce qui les place entre les performances d’un simple et d’un double vitrage.

 

Détermination des pertes thermiques des fenêtres et portes-fenêtres

 

Lorsque la valeur UG n’est pas connue, une extrapolation est réalisée à partir des références disponibles. Si UG se situe entre 3,4 et 4 W/m².K, un calcul basé sur la valeur de UW pour UG = 3,3 est appliqué, avec un arrondi au dixième le plus proche.

 

Dans le cas des doubles fenêtres, le UW est calculé avec la formule suivante :

UW = 1 / (1/UWL + 1/UW2)

 

Cette équation permet d’estimer la performance combinée des deux vitrages superposés.

 

L’impact des protections solaires sur l’efficacité thermique

 

Les volets et stores influencent significativement la performance thermique des fenêtres :

• Jalousies à accordéons et stores vénitiens : réduisent les apports solaires en été.

• Volets battants métalliques et persiennes coulissantes : offrent une isolation nocturne efficace.

• Volets PVC supérieurs à 12 mm : renforcent l’isolation thermique.

• Volets PVC inférieurs à 12 mm : moins performants, mais toujours mieux qu’une absence d’occultation.

 

Pourquoi optimiser ses fenêtres pour améliorer son DPE ?

 

Une mauvaise isolation des fenêtres peut déclasser un logement en passoire thermique. À l’inverse, l’installation d’un double vitrage performant, d’un remplissage en gaz rare et de protections solaires adaptées permet d’améliorer significativement le DPE et de réduire les dépenses énergétiques.

 

Les enjeux des fenêtres dans la rénovation énergétique en Eure et Normandie

 

Dans l’Eure et en Normandie, de nombreux logements anciens sont encore équipés de fenêtres à simple vitrage, augmentant les pertes thermiques. Réaliser un DPE à Évreux ou à Rouen permet d’identifier les points de déperdition énergétique et de planifier des améliorations adaptées.

 

Les propriétaires peuvent bénéficier de subventions pour le remplacement des fenêtres, notamment via MaPrimeRénov’, afin d’installer des vitrages performants et économes en énergie.

 

Conclusion : L’optimisation des parois vitrées, un levier clé pour un bon DPE

 

Les parois vitrées influencent directement la consommation énergétique d’un bâtiment. Le choix du vitrage, du type de menuiserie, de l’épaisseur de la lame d’air et des protections solaires est essentiel pour améliorer l’efficacité thermique d’un logement.

 

À Évreux, dans l’Eure et en Normandie, optimiser les fenêtres et portes-fenêtres permet d’améliorer le classement énergétique, de réduire la consommation de chauffage et d’augmenter la valeur du bien immobilier. Une rénovation bien pensée transforme un logement énergivore en un habitat performant et confortable.

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